Rédigé par : Loris Vitry (coach en respiration et énergéticien)
Supervisé par : Cathy Maillot (ostéopathe D.O)
Avertissement : Consultez obligatoirement votre médecin pour votre santé.
Sommaire
Sous l’effort, notre rythme cardiaque s’accélère, de même que notre respiration, car le corps a besoin de plus s’oxygéner pour faire face à cette sollicitation.
Cependant, un petit effort ne doit pas entraîner un trop grand décalage de rythme.
Que faire quand l’essoufflement survient au moindre petit effort ?
La solution préconisée par Loris Vitry, coach en respiration.
L’essoufflement au moindre effort, signal d’alerte
L’essoufflement est également appelé la dyspnée.
Il survient de manière tout à fait normale et fréquente suite à un gros effort, lorsque le corps a besoin d’accroître fortement les apports en oxygène.
Cependant, lorsque le moindre petit effort coupe le souffle, l’essoufflement est plutôt un signal d’alerte à prendre au sérieux.
Car l’essoufflement impromptu peut entraîner vers une sédentarité excessive, facteur d’autres désordres internes.
Des tâches banales comme faire le ménage quotidien, se promener, se chausser ou monter un escalier peuvent devenir difficiles à accomplir.
A terme, l’essoufflement peut aussi avoir pour conséquence le repli sur soi, qui lui-même entraîne des pensées négatives.
Travailler son souffle
Bien sûr, le souffle peut se travailler, même sans pour autant devenir un sportif de haut niveau.
Une activité quotidienne régulière moins sédentaire entraîne le corps à être sollicité, et celui-ci répond de mieux en mieux à l’effort récurrent.
Une bonne hygiène de vie, comme l’arrêt du tabac, est très bénéfique sur les capacités respiratoires.
Se protéger en cas de pic de pollution permet également de préserver au maximum sa respiration.
Avec l’avis d’un médecin, reprendre peu à peu le sport peut être un moyen de travailler son souffle.
Enfin, il est possible de faire travailler son diaphragme.
Il s’agit du muscle en charge de la respiration, qui permet aux poumons de se remplir d’air et de se vider, en alternance.
La respiration diaphragmatique
Il est préférable de respirer en sollicitant au maximum son diaphragme.
On parle de respiration diaphragmatique.
Elle permet de libérer le diaphragme lié au chakra du coeur, qui peut être rétracté en cas d’essoufflement au moindre effort.
Le diaphragme libéré procure un massage interne lors des mouvements d’inspiration et d’expiration.
L’ensemble du corps se détend mais surtout on assiste à la libération du péricarde.
Le flux d’air circule mieux, les cellules apportent plus d’oxygène, le rythme de la respiration se normalise et les essoufflements diminuent.
La respiration diaphragmatique peut être travaillée pour être optimisée.
Car chacun connait cette technique, qui n’est rien de moins que la façon dont nous respirions à la naissance.
En grandissant, le rythme de la respiration s’est déréglée, jusqu’à être totalement désordonné et aboutir aux essoufflements.
Loris Vitry, coach en respiration, met gratuitement à la disposition de tous un atelier vidéo complet né de sa grande expérience personnelle et professionnelle.
Ses vidéos instructives donnent des conseils pour mieux respirer, en expliquant les erreurs les plus fréquentes commises lors du processus de la respiration.