Rédigé par : Loris Vitry (coach en respiration et énergéticien)
Supervisé par : Cathy Maillot (ostéopathe D.O)
Avertissement : Consultez obligatoirement votre médecin pour votre santé.
Sommaire
Quand on emprunte des chemins en altitude, on commence la plupart du temps à manquer d’oxygène.
Zoom sur un phénomène particulier, qui provoque bon nombre de questionnements.
L’altitude et ses effets
Lorsque l’on monte en altitude, le corps nécessite un temps d’adaptation.
Si vous ne le saviez pas, au sommet d’une montagne, la pression atmosphérique diminue ce qui réduit la pression d’oxygène que vous inspirez dans vos poumons.
Cela a pour conséquence de délivrer moins d’oxygène au sang, forçant le corps à compenser par d’autres moyens.
On appelle cela « l’hypoxie » d’altitude.
Le mal d’altitude se manifeste lorsque l’on monte vite en hauteur.
On ne laisse pas le temps au corps de s’habituer au changement de pression.
C’est ainsi que viennent des nausées, des maux de tête ou des essoufflements.
Il y a plusieurs types de maux d’altitude, du plus simple au plus douloureux :
1/ Le petit mal des montagnes
Quand on dépense de l’énergie pour s’élever, différents symptômes peuvent survenir :
L’essoufflement
Une montée en altitude traduit un certain effort.
Le manque d’air est une réponse nécessaire et normale de l’organisme au changement de pression.
La sensation de tête qui tourne en cas d’agitation
Dans les montagnes, si on agite son corps très rapidement, il est possible d’avoir la sensation de tête qui tourne, le champ de vision qui se rétrécit, et parfois une baisse de tension.
Le mal de tête
Le symptôme qui suit est naturellement le mal de tête, qui est cependant léger.
2/ Le mal aigu des montagnes (MAM)
En restant un moment en altitude, même en diminuant son activité physique, d’autres symptômes apparaissent :
Le mal de tête
Il peut cette fois être assez fort et donc difficile à supporter.
Les nausées
Elles arrivent de temps en temps au départ puis finissent par être très violentes.
La baisse de la volonté
Quand on vomit, on ne sent pas bien et on a envie de ne rien faire, ni continuer de monter, ni descendre.
L’endormissement rapide
Il se peut qu’en vous reposant quelques secondes, posé contre un rocher, vous vous endormissiez sans aucun problème.
L’absence de logique
L’ensemble de ces symptômes poussent le malade à ne plus agir logiquement, à rêver et se croire ailleurs.
3/ L’œdème
Malgré le MAM et ces symptômes, certaines personnes touchées persistent à rester en altitude.
Il y a alors un risque d’œdème : l’eau s’accumule dans les poumons (œdème pulmonaire), ou dans le cerveau (œdème cérébral).
Le premier est le plus simple à reconnaître car il provoque une respiration éraillée et le crachat d’une bave rosée.
Ces deux cas sont mortels à court terme et il est donc essentiel de redescendre d’une centaine de mètre voire de se faire évacuer.
Ne plus se sentir essoufflé
L’essoufflement en montagne est un phénomène plutôt commun.
Toutefois, on peut le limiter en s’acclimatant correctement à l’altitude.
Différentes solutions peuvent être mises en place. Le vent et le froid ont des effets reconnus pour lutter contre les maux d’altitude.
N’hésitez pas à choisir un itinéraire bien dégagé et à freiner votre progression si celle-ci est trop rapide.
De plus, l’hydratation régulière possède un effet bénéfique sur le sang.
Enfin, préparer une montée en altitude passe par un travail sur sa respiration.
Loris Vitry a développé le concept de respiration intermittente et cela permet de libérer efficacement le diaphragme.
N’hésitez donc pas à regarder son atelier vidéo gratuit.