Rédigé par : Loris Vitry (coach en respiration et énergéticien)
Supervisé par : Cathy Maillot (ostéopathe D.O)
Avertissement : Consultez obligatoirement votre médecin pour votre santé.
La respiration est à la fois un réflexe naturel et un besoin fondamental.
Quand on commence à faire du sport, et particulièrement de la course, on travaille à améliorer sa résistance à l’effort.
Dans ce travail, la respiration occupe une place importante.
Qu’est-ce que l’endurance ?
C’est notre capacité à maintenir un effort à la même intensité le plus longtemps possible.
Et figurez-vous, nouveaux convertis au jogging, que cela se travaille.
D’abord, sachez bien respirer : adoptez la respiration “par le ventre”.
On gonfle l’abdomen à l’inspiration, puis le thorax et on dégonfle le ventre à l’expiration.
Cette forme de respiration, qui fait entrer plus d’air, est plus efficace.
On peut utiliser cette respiration en courant, en inspirant sur plusieurs foulées et en expirant sur plusieurs autres (toujours plus de foulées sur la deuxième étape que la première).
Comment respirer pour être plus endurant ?
D’abord, il faut trouver votre rythme et savoir dans quel “souffle” vous vous situez quand vous courez : êtes-vous capable de parler avec un partenaire de course ; êtes-vous juste capable de dire quelque mot ; avez-vous le souffle court ou pas ?
L’important, c’est de voir dans quelle zone de course vous vous situez.
Si vous en êtes au moment où le cœur bat fort et la respiration est très saccadée, vous êtes peut-être à votre maximum…
Quand on commence à travailler l’endurance, on doit déjà savoir comment on peut s’entraîner (durée, conditions, matin ou soir).
Il faut ensuite s’entraîner régulièrement.
Pour améliorer votre souffle, rien ne sert de courir plusieurs heures d’affilée pour ne plus courir pendant 10 jours et de recommencer ensuite.
En revanche, prévoyez des plages régulières.
C’est ainsi que votre corps et votre respiration vont s’adapter.
Mieux vaut courir moins vite mais sur la durée.
Il faut atteindre le point de course où vous pouvez encore parler, même si vous avez l’impression d’être une tortue parmi les sprinters.
En trouvant ce rythme cardiaque et respiratoire, votre entraînement sera le plus bénéfique en gain d’endurance.
Et progressivement, vous pourrez augmenter l’entraînement.
Entrecoupez ces sessions par des séances plus “explosives”, en fractionné, qui vous amèneront à votre souffle maximum.
Il faut aussi penser à pratiquer d’autres sports, qui vous donneront de l’endurance et du souffle, comme le vélo.
Cependant, si vous voulez vous améliorez plus rapidement, pensez à détendre votre diaphragme.
En effet, lorsqu’il est tendu et donc bloqué, il vous empêche de respirer correctement et de d’être endurant.
Cela ne pourra que vous aider, pour l’endurance, pour la performance ou tout simplement dans votre quotidien.